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La Havane et ses environs

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 Difficile de visiter le pays en omettant La Havane. Comme le disent les Havanais, « Cuba

es La Habana, y lo demás es paisaje. » (Cuba, c’est La Havane, le reste c’est du

paysage)…

Véritable mythe, la capitale cubaine entretient en effet sa légende.

Sillonner.

Donc voici La Havane et ses environs!

ses rues, c’est un peu déambuler dans le temps entre ces vieilles máquinas américaines

des années 1950 (Chevrolet, Pontiac) amoureusement astiquées et des véhicules français

ou japonais bien plus récents. Bicyclettes, coco taxis et planches à roulettes se mêlent à

l’effervescence de cette joyeuse pagaille urbaine. Un tour dans la Habana Vieja et vous

voilà plongé dans le plus grand ensemble architectural colonial d’Amérique latine, inscrit au

patrimoine mondial de l’UNESCO et remarquablement restauré depuis plus de vingt ans.

Loin de se transformer en musée, le quartier historique vibre encore d’une vie sociale

authentique : vous verrez les fans de dominos en train de jouer, installés à l’ombre sur un

trottoir, les enfants et les adolescents en uniforme, en route pour l’école ou encore ces

familles plantées devant la sacro-sainte telenovela (feuilleton) du soir, fenêtres et portes

grandes ouvertes. Dans Centro Habana, quartier populaire par excellence, les palais

somptueux et décatis côtoient les immeubles délabrés sur un fond musical omniprésent, où

les décibels sont poussés au maximum. Théâtre à ciel ouvert, La Havane est aussi tournée

vers l’océan. Son Malecón, très longue promenade en bord de mer, étire ses kilomètres

face au détroit de Floride. Plus loin vers l’ouest, le Vedado et ses vastes avenues

orthogonales, inspirées des tracés urbains nord-américains, révèlent une ville plus moderne.

Notez, qu’en lieu et place des panneaux publicitaires habituels, les slogans politiques font

partie intégrante du décor. Le mot « Revolución » s’étale sur les murs, tout comme les

portraits du Che, dont le souvenir est omniprésent dans tout le pays.




La ville aujourd’hui

 

Centro Habana

La délimitation de ce quartier n’est pas toujours bien définie, mais il est admis que Centro

Habana comprend tout ce qui s’étend à l’ouest des anciennes murailles, jusqu’à la rue

Infanta, la frontière avec le quartier Vedado. Au nord, on peut considérer qu’il s’étend

jusqu’au Malecón et au sud jusqu’à la gare ferroviaire.

Ce quartier est une étape essentielle pour tous ceux qui veulent s’imprégner du quotidien et

des réalités des Habaneros. De superbes bâtisses coloniales, le plus souvent décaties,

accueillent les familles les plus populaires. Peu de sites touristiques en soi, à l’exception du

barrio Chino, qui n’a d’ailleurs de chinois que le nom (en dehors de son arche et de ses

quelques restaurants chinois), et le Malecón, célèbre front de mer longeant le nord de la ville sur 8 km.

 

El Vedado

 

Quartier des familles aisées de La Havane au début de la révolution, le Vedado est

aujourd’hui un quartier moderne de La Havane. Il est essentiellement résidentiel, même si

l’activité, de jour comme de nuit, y est importante. Calle 23, également appelée la Rampa,

est devenue l’une des avenues les plus animées de la capitale : Bars, cabarets et boîtes de

nuit y foisonnent. Le plan urbain du Vedado, conçu en damier et articulé autour de vastes

artères orthogonales, s’inspire directement du modèle nord-américain. Grâce à son

ouverture sur l’océan et le Malecón, qui borde sa lisière nord sur plusieurs kilomètres, le

Vedado gagne en perspective et en aération.

Plus au sud, au-delà de la Calzada de Zapata, c’est le « Nuevo Vedado » où se

concentrent de nombreux monuments et musées de La Havane, entre autres la place de la

Révolution, le mémorial José Martí et le cimetière Colón.

Depuis le Vedado, il est très facile de rejoindre la Vieille Havane qui n’est qu’à 5 km en

longeant le Malecón. Les casas particulares y sont légion, tout particulièrement en face de

l’université ou sur la Calle 21 entre la Calle J et Calle O.

 

La Habana Vieja nord

 

Dotée d’une très grande richesse historique, la vieille ville, soit la Habana Vieja tout entière,

est classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1982. Elle concentre d’innombrables

monuments et édifices des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Un effort considérable a été

entrepris pour restaurer l’ensemble de ce quartier et il se poursuit sans relâche. Il vous sera

donc particulièrement agréable d’arpenter les rues de La Habana Vieja, de découvrir ses

superbes monuments et de visiter ses musées. Vous n’aurez de cesse d’admirer la beauté

de ses édifices et votre appareil photo numérique risque d’arriver à saturation dès les

premières heures de visite, car vous voudrez tout prendre en photo !

La partie nord de la Habana Vieja (Vieille Havane) s’étend du port où veille la forteresse

Castillo del Morro, au nord de la baie, aux pittoresques Plaza de la Catedral et Plaza de

Armas plus au sud. Sur son versant ouest, cette zone est délimitée par le mythique musée

de la Révolution, le musée des Beaux-arts et le mémorial Granma.

 

La Habana Vieja sud

 

Le sud de la vieille Havane est délimité par la Plaza de San Francisco de Asís et la Plaza

Vieja au nord, par la gare centrale au sud et par l’avenue Zulueta à l’ouest. Comme pour la

partie nord de la Habana Vieja, les monuments et musées ne manquent pas. Cette zone

concentre cependant un nombre plus important d’églises et de couvents qui rappellent

l’importance du pouvoir religieux omniprésent pendant plusieurs siècles à La Havane. C’est

aussi dans ce quartier qu’est né l’illustre figure historique cubaine José Martí ; on peut

visiter sa maison natale transformée en musée. Autre monument national : le rhum Havana

Club dont les quartiers généraux sont basés au Museo del Ron Havana Club. Vous

prendrez plaisir à découvrir ce musée ne serait-ce que pour la dégustation de rhum vieux qui clôt la visite.





Miramar

 

Miramar – Miramar

Le Miramar est le quartier le plus huppé de La Havane et donc de Cuba. Il est

caractéristique de la période de la république néocoloniale (1902-1958). Comme pour le

Vedado, l’architecture de ses rues est très proche de celle des rues d’Amérique du Nord,

car elles se croisent toutes en angle droit et ne portent pas des noms mais des numéros.

Les ambassades et les demeures qui s’y trouvent en font une zone très chic à l’extérieur du

centre-ville.

Géographiquement, le Miramar est délimité à l’est par le Río Almendares, à l’ouest par le

palais des Congrès et au nord par la côte. Au sud, le Miramar est plus ou moins bordé par

l’Avenida 7ma et l’Avenida 19.

En ce qui concerne les chambres chez l’habitant dans le Miramar, les prix y sont les plus

élevés de toute l’île, bien que cette zone soit essentiellement résidentielle : comptez

35 CUC au minimum. Sans parler du budget taxi conséquent qui vous sera nécessaire pour

relier le centre de La Havane. Vous ne trouverez pas non plus de commerces de proximité

sur place.

 

À voir – À faire

Centro Habana

 

BARRIO CHINO

Calle Amistad, à l’angle de Dragones

Une énorme arche chinoise, haute comme un édifice de cinq étages, marque l’ancienne

entrée du quartier chinois de La Havane. Financée par les autorités chinoises, elle a été

inaugurée le 16 février 1999, à l’occasion de la nouvelle année lunaire.

 

CAPITOLIO NACIONAL

Prado, entre San José et Dragones

En cours de rénovation pour une durée indéfinie. Ouvert de 9h30 à 18h30. Entrée au hall

d’entrée, 1 CUC ; avec prises de vue, 2 CUC supplémentaires. Visite de l’ensemble du

bâtiment, 3 CUC.

Le Capitolio Nacional (Capitole national) a été édifié entre 1926 et 1929, sur ordre du

dictateur Gerardo Machado, désireux de copier celui de Washington. Siège de la chambre

des représentants et du Sénat avant la révolution, il héberge désormais les bureaux du

ministère des Sciences, de la Technologie et de l’Environnement, ainsi qu’une bibliothèque

scientifique.

 

FÁBRICA DE TABACOS PARTAGÁS

 

Calle San Carlos n°816, entre Calle Sitios et Calle Penalva

✆ +53 7 833 8060

Ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 10h15, puis de midi à 13h30. Visite guidée toutes

les 15 minutes, en français, en anglais ou en espagnol. Entrée 10 CUC. Photos interdites.

Important : les tickets d’entrée s’achètent uniquement dans les hôtels et jamais à la

fabrique.

La Fabrique Partagás a récemment déménagé dans un site plus moderne tandis que la

Fabrique historique (Calle Industria n° 520) est actuellement en travaux pour être

transformée en Musée du Tabac. Fondée en 1845, c’est l’une des plus anciennes fabriques

de havanes de la capitale, où la production n’a jamais été interrompue. Voici peut-être l’une

des visites incontournables de La Havane, car vous aurez l’occasion d’observer les

torcedores en plein travail. Vous découvrirez notamment que les 700 employés de la

fabrique écoutent tous les matins, via une radio interne, un discours politique de 45 minutes,

puis on leur lit des articles de journaux et les chapitres d’un roman l’après-midi. La lecture

faite aux ouvriers remonte à la fin du XIXe siècle et c’est ainsi que des titres de romans à

succès sont devenus des noms de marques de cigares célèbres comme Montecristo en

référence au Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas ou Romeo y Julieta en référence

à Roméo et Juliette de Shakespeare.

 

GRAN LOGIA DE CUBA – MUSÉE DE LA FRANC-MAÇONNERIE

Avenida Salvador Allende

✆ +53 7 878 4795

www.granlogiacuba.org

A l’angle de Calle Belascoain.

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 14h. Visite guidée de 14h à 15h. Entrée gratuite mais

donations bienvenues.

Le siège de la Grande Loge de Cuba abrite le Musée de la franc-maçonnerie. On y

découvre que la plupart des Révolutionnaires Cubains, y compris José Martí, étaient

francs-maçons. Le Che fait figure d’exception car il ne l’était pas.

 

MONUMENTO A LOS OCHO ESTUDIANTES

Entre Malecón et Prado

Nous sommes en 1871. La première grande guerre d’indépendance, débutée en 1868, fait

rage. La tombe d’un journaliste espagnol, ardent partisan de la couronne, est profanée à

La Havane. Aussitôt, plusieurs étudiants en médecine sont arrêtés et accusés. Leur

culpabilité ne sera jamais établie, et même l’un d’eux prouve qu’il se trouvait en famille au

moment des faits, en dehors de La Havane. Peu importe : huit d’entre eux, désignés par un

tirage au sort, sont fusillés. Les voluntarios (volontaires), une milice coloniale composée de

représentants de la haute bourgeoisie fidèle à l’Espagne, veulent faire un exemple,

essentiellement destiné aux étudiants contestataires. Les noms des victimes sont gravés

sur deux plaques de marbre. Le monument, conçu par l’architecte Walfrido de Fuentes, est

inauguré en 1921.

 

PALACIO DE ALDAMA

Calle Amistad n°510, entre Calle Reina et Calle Estrella.

✆ +53 7 862 2076

Fermé au public.

Construit entre 1840 et 1844 pour servir de résidence à la famille de Domingo Aldama, un

riche propriétaire terrien et commerçant espagnol, il accueille aujourd’hui le très officiel

Institut d’histoire du mouvement communiste et de la révolution socialiste, mais cet institut

n’est pas ouvert au public… Dommage ! Vous pouvez cependant contempler l’édifice de

l’extérieur.

 

PARQUE CENTRAL

Délimité par les rues Neptuno, Zulueta, San José et Prado

Sa naissance remonte au XIXe siècle, quand il fait partie du grand Paseo extra-muros.

Situé à la limite entre la Vieille Havane et le quartier de Centro Habana, il atteint ses

dimensions actuelles – 1 000 m² – après que la muraille a été abattue (1877). Sa

physionomie actuelle date de 1927, date à laquelle il est totalement remodelé, notamment

par la construction du Capitole. Le Parc central s’inscrit dans un ensemble d’urbanisme

intéressant qui comprend des édifices d’une grande valeur historique et artistique. Au centre

se dresse la statue de José Martí. Signée du sculpteur cubain José Vilalta de Saavedra,

elle pèse 36 tonnes et mesure 10 m de haut. Les 28 palmes évoquent la date de naissance

de José Martí (28 janvier 1853). Ce monument de marbre blanc, le premier consacré au

héros national de Cuba, est inauguré par le général Máximo Gómez, compagnon de lutte de

Martí, le 24 février 1905, pour le dixième anniversaire du début de la dernière guerre

d’indépendance. Le parc est un lieu de rencontres souvent bruyantes et agitées. C’est là

que se donnent rendez-vous les amateurs de base-ball, qui sont légion, et qui défendent

leur opinion, souvent avec une telle fougue que vous aurez probablement l’impression qu’ils

se disputent…

 

PARQUE DE LA FRATERNIDAD

Calle Dragones, délimité par les rues Prado, Reina et Amistad

Cette place doit son nom à un événement historique : en 1928, elle accueille la

6e conférence panaméricaine. Un arbre de la Fraternité (ceiba) y est planté dans la terre

apportée par les représentants des 21 pays participants. Vous y verrez aussi les bustes de

quelques-uns des grands hommes de l’histoire du continent américain, dont Simón Bolívar

(Venezuela), José de San Martín (Argentine), Benito Juarez (Mexique), José Artigas

(Uruguay), Francisco Morazán (Honduras), Alexandre Pétion (Haïti) et Abraham Lincoln

(Etats-Unis).

 

TORREÓN DE SAN LÁZARO

Malecón, entre Calle Belascoaín et Calle Marina

Construit à la fin du XVIIe siècle, il était destiné à surveiller et à prévenir, depuis la crique de

San Lázaro, les débarquements de pirates et de corsaires.

El Vedado

 

BIBLIOTECA NACIONAL JOSÉ MARTÍ

Plaza de la Revolución, Vedado

✆ +53 7 881 7657

Ouvert du lundi au samedi, de 8h30 à 18h.

Construite en 1957, sur la célèbre place nommée alors place Civique, la bibliothèque

nationale étonne par son absence d’originalité. Massives et rectilignes, ses façades de

béton surprennent au premier abord. Le vestibule est terminé par un vitrail polychrome,

représentant les différentes branches de la connaissance humaine. Salles de lecture vastes

et fonctionnelles.

 

CALLEJÓN DE HAMEL

Callejón de Hamel, entre Calle Aramburu et Calle Hospital

Cette impasse d’un quartier populaire est entièrement consacrée à la culture afro-cubaine

(peintures murales, notamment celle de l’artiste Salvador Escalona, et sculptures inspirées

de la santería et du Palo Monte). C’est un espace où l’on apprécie toutes les variantes de

la rumba. Tous les dimanches à partir de midi, rumba en el cayo, la rumba traditionnelle, la

vraie !

 

CASTILLO DEL PRÍNCIPE

Calle F, entre Calle G et Calle C

Le Castillo doit son nom au prince Charles, fils de Charles III d’Espagne. Edifié sur la loma

(colline) dite de Aróstegui, il est construit, entre 1767 et 1779, sous la direction des

ingénieurs Silvestre Abarca et Agustín Cramer et, ensuite, sous celle de l’architecte Luis

Huet. Présentant la forme d’un pentagone irrégulier, il est muni de remparts, de bastions,

de contreforts, d’un fossé, de galeries avec des meurtrières, ainsi que de réservoirs d’eau

et de poudre. Il est, à une époque, le Presidio nacional (prison nationale), puis la Cárcel de

La Habana (prison de La Havane).

 

CEMENTERIO DE COLÓN

Avenida Zapata, à l’angle de Calle 12

✆ +53 7 830 4517

Ouvert tous les jours, de 8h à 17h. Entrée 5 CUC avec guide inclus et l’autorisation de

prendre des photos. Possibilité d’acheter, à l’entrée, l’histoire du cimetière ainsi que le

plan.

A partir de 1872, le cimetière est presque exclusivement réservé aux élites intellectuelles,

politiques et économiques. La variété et la richesse de ses monuments, ainsi que ses

sculptures réalisées par les plus célèbres sculpteurs cubains (Saavedra, Sicre,

Cabarroca…) font du cimetière de Colomb l’un des plus importants sites historiques et

culturels des Amériques.

 

MEMORIAL MARTÍ

Place de la Révolution, situé à la base de l’obélisque

Ouvert du lundi au samedi, de 9h30 à 17h (entrée jusqu’à 16h). Entrée 5 CUC.

Il présente une rétrospective de la vie et de l’oeuvre politique et intellectuelle du héros

cubain. Une salle est réservée aux concerts et aux conférences, une autre aux expositions

temporaires. Des objets ayant appartenu à José Martí sont exposés en permanence ainsi

que plusieurs de ses manuscrits et des pièces de monnaie à son effigie. Du sommet de

l’obélisque, la vue sur La Havane est superbe. C’est le point le plus élevé de la capitale.

 

MUSEO DE ARTES DECORATIVAS

Calle 17 n° 502, entre Calle D et Calle E

✆ +53 7 830 9848

Ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h. Entrée 3 CUC (visite guidée). Pour faire des

photos, il faut payer 5 CUC de plus.

Construite, entre 1924 et 1927, dans un style éclectique, et décorée par la maison Jansen

de Paris, la fastueuse demeure de la comtesse Revilla de Camargo a été transformée en

musée en 1964. Ses huit salles présentent des oeuvres d’une grande richesse, dont la

plupart proviennent de l’étranger, essentiellement de France. On ne vous chassera pas si

vous vous attardez dans les superbes jardins couverts de bougainvillées et de vignes, et

entourés de statues représentant les quatre saisons.

 

MUSEO DE LA DANZA

Calle Linea, à l’angle de Calle G

✆ +53 7 831 2198

Ouvert du mardi au samedi, de 11h à 18h30, dimanche de 9h à midi. Entrée 2 CUC.

1 CUC de plus pour la visite guidée.

Il a été créé à l’occasion du 50e anniversaire du Ballet national de Cuba, dirigé à l’époque

par Alicia Alonso. Organisé par thèmes et par personnalités, ce musée expose des objets

et des documents du XIXe siècle liés, par exemple, au ballet romantique, aux ballets

russes, à Isadora Duncan, à Anna Pavlova et à l’histoire du ballet national de Cuba.

La danse espagnole ou la danse moderne y ont également leur place.

 

MUSEO NAPOLEÓNICO

Calle San Miguel n° 1159, à l’angle de Calle Ronda (à une centaine de mètres de

l’université)

✆ +53 7 879 1412

Ouvert du mardi au samedi, de 9h à 17h. Entrée 3 CUC. Visites guidées en français

5 CUC.

Sur le plan architectural, la demeure s’inspire d’un palais florentin de style Renaissance

(Medicci Ricardi). On peut voir les collections d’un riche propriétaire cubain, magnat du

sucre au XIXe siècle. Outre l’attrait des pièces exposées, le musée jouit d’une vue

imprenable sur la ville tout entière. Ne repartez pas sans avoir profité de la vue splendide

depuis la terrasse, et achevez votre visite par un tour dans le jardin.

sacou le 08/11/2010

sans être amateur d’histoire j’ai beaucoup apprecié ce magnifique musée qui met très

bien en valeur cette exposition très diversifié avec de très belles piéces à ne pas

manquer

 

MUSEO POSTAL CUBANO

Ministère des Communications

Avenida Rancho Boyeros

Entre Calle 19 de Mayo et Calle 20 de Mayo (Plaza de la Revolución)

Ouvert du lundi au vendredi, de 8h à 17h30. Entrée 1 CUC.

Situé au rez-de-chaussée du ministère des Communications et à 50 m de la Plaza de la

Revolución (entrée sur Boyeros), c’est le seul musée philatélique de Cuba. Sa collection est

très complète.

 

PARQUE DE LOS MARTIRES

Avenida del Puerto, délimité par le Prado et la rue Capdevila

Cette place accueillait autrefois la Cárcel de La Habana (prison de La Havane), dont il ne

subsiste que deux cellules et la chapelle où les condamnés à mort passaient leurs derniers

instants. Elle fut construite entre 1834 et 1838, sur l’initiative du capitaine général don

Miguel de Tacón, gouverneur farouchement opposé à toute indépendance de l’île, avant

d’être détruite en 1939. José Martí y sera incarcéré.

 

PLAZA DE LA REVOLUCIÓN

Avenida Paseo

Les Havanais l’appellent tout simplement la Plaza, car, de toutes les places cubaines, c’est

sans doute la plus connue et celle qui a la plus grande signification historique et politique.

Plus grande que la place de la Concorde, elle reste trop petite à l’heure des grands

Rassemblements politiques, notamment celui du 1er mai. Le ministère de l’Intérieur, le

Théâtre national, la bibliothèque nationale et l’édifice regroupant le Conseil d’Etat, le Conseil

des ministres et le Comité central du parti communiste encadrent la place. C’est dans ce

vaste espace que les Cubains ont pris, depuis 1959, les décisions les plus importantes de

leur histoire.

 

Un lieu incontournable de La Havane ! On ne peut pas passer dans cette ville sans y

aller !

 

PLAZA DE LA REVOLUCIÓN – Che Guevara sur la façade du ministère de l’Intérieur,

 

UNIVERSIDAD DE LA HABANA

Calle L à l’angle de San Lázaro (à 200 m de la Rampa)

Fondée en 1728, l’université de La Havane est intimement liée à l’histoire de la ville et de

tout le pays. Son grand escalier servit de cadre ou de point de départ à la plupart de toutes

les grandes manifestations étudiantes, de même que la rue San Lázaro, qu’elle domine.

Dans les années 1930, les étudiants de l’université de La Havane, avec à leur tête les

dirigeants de la FEU, la Federación de Estudiantes Universitarios (Fédération des

étudiants), se sont affrontés aux forces répressives lors de la dictature de Gerardo

Machado. Plus tard, sous le régime de Fulgencio Batista, l’université fut encore le théâtre

de nombreuses manifestations quand des groupes étudiants prirent les armes pour le renverser.





La Habana Vieja nord

 

CASA Y PARQUE SIMÓN BOLÍVAR

Calle Mercaderes n° 156, entre Calle Obrapía et Calle Lamparilla

✆ +53 7 861 8166

Ouvert du mardi au samedi de 9h à 17h, dimanche de 9h à 13h. Entrée libre.

Vous y verrez des oeuvres d’art, liées à la vie du plus célèbre des grands hommes de

l’histoire américaine, ainsi qu’une galerie d’art. Au XIXe siècle, la maison a appartenu à

Santiago B. Burnham. Le patio central, tout en plantes vertes et aux oiseaux multicolores,

est très accueillant.

 

CASTILLO DE LA REAL FUERZA

Calle O’Reilly, entre Avenida del Puerto et Calle Tacón

✆ +53 7 861 6130

Ouvert du mardi au dimanche de 9h à 17h. Entrée : 3 CUC. Pour prendre des photos,

compter 2 CUC de plus.

En 1556, le roi Philippe II chargea l’architecte Bartolomé Sánchez de construire au plus vite

une forteresse à l’endroit le meilleur et le plus opportun, pour défendre l’entrée du port. Les

travaux débuteront en 1558 pour s’achever en 1577. Jusqu’en 1762, la forteresse servira

de résidence aux capitaines généraux, avant d’être occupée par l’armée. De 1899 à 1906,

elle accueille les archives de la ville. De nouveau transformée en caserne jusqu’en 1938,

elle revient temporairement à sa vocation d’archiviste. Une fois restaurée, elle s’impose

comme musée national en 1977, pour la célébration de ses 400 ans ! Aujourd’hui, on y

retrouve des céramiques des plus grands plasticiens contemporains. Collection permanente

de peinture cubaine : Rodríguez de la Cruz, Amelia Pelaez, Wifredo Lam, René

Portocarrero, Mariano Rodríguez.

 

CASTILLO DE LOS TRES REYES DEL MORRO

Carretera de la Cabaña, rive est, à l’entrée de la baie.

Visite de 8h30 à 20h. Entrée 3 CUC. Visite du phare 2 CUC.

Le Castillo doit son nom à un retable de l’adoration des rois mages qui se trouvait jadis

dans sa chapelle (depuis disparue), ainsi qu’à sa situation, sur une colline (el morro), sur un

récif rocheux donnant directement sur la mer. Le château du Morro est devenu l’un des

symboles de La Havane, en raison de son architecture et de la présence du phare juste à

l’entrée de la baie. Il s’agit du plus puissant complexe défensif que les Espagnols aient

construit en Amérique. La Havane n’ayant pas tardé à devenir le port de ralliement des

galions chargés d’or et d’argent en provenance du Nouveau Monde, il lui faut, alors, se

défendre des attaques des corsaires, des pirates et autres écumeurs de mers, mais aussi

des nations ennemies de l’Espagne (l’Angleterre en particulier). La protection assurée par

le Castillo de la Real Fuerza (château de la Force Royale) ayant été jugée insuffisante,

Philippe II dote la ville d’un autre ouvrage défensif, dont il confie l’exécution à l’architecte

italien Juan Bautista Antonelli. La forteresse du Morro, censée être une réplique d’une

forteresse de Lisbonne, est commencée en 1589 et achevée en 1630. Très endommagée

lors de la conquête de la ville par les Anglais, en 1762, elle est reconstruite en 1763. A

partir de 1764, sa tour a servi de phare. C’est à cette époque que le Morro est secondé

dans sa mission de défense de la rive est de la baie par une nouvelle forteresse voisine (la

Cabaña), dont la première pierre est posée en 1763.

sacou le 08/11/2010

vous n’êtes pas obligés de visiter pour apprécier la magnifique vue sur la Havane éviter

les heures chaudes car il n’y a pas d’ombre

 

CASTILLO DE LOS TRES REYES DEL MORRO – La ville

CASTILLO SAN SALVADOR DE LA PUNTA

Paseo del Prado, à l’angle de l’avenida del Puerto

✆ +53 7 860 3196

Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 17h et le dimanche de 9h à 12h30. Entrée libre.

Cette petite forteresse, située à l’entrée ouest du port de La Havane, a joué un rôle crucial

dans la défense de la ville au début de la période coloniale. Construite au XVIe siècle et

entièrement restaurée, elle illustre à merveille le style architectural du quartier. Vous pouvez

aussi voir les anciennes pièces d’artillerie et les douves d’origine, comme le Castillo del

Morro.

 

CATEDRAL DE LA HABANA

Empedrado n° 158, entre Mercaderes et San Ignacio

Ouvert de 10h à 16h30 du lundi au vendredi, le samedi de 10h à 14h, le dimanche de 9h

à 12h30.

La cathédrale occupe tout le côté de la rue Empedrado qui donne sur la place, entre San

Ignacio et Mercaderes. Les jésuites commencèrent à la construire en 1748, mais les

travaux cessèrent en 1767, lorsqu’ils furent expulsés de Cuba sur l’ordre du roi Charles III

d’Espagne. Les travaux reprirent et furent achevés en 1777. Aujourd’hui, elle porte le nom

de Catedral de San Cristobal de La Habana, mais pour les Cubains, elle est tout

simplement la catedral. Avec ses 35 m de façade, elle se présente sous la forme d’un

quadrilatère de dimension impressionnante. San Cristobal reste l’une des plus belles et

imposantes églises de Cuba. La façade est nettement baroque, sa décoration inspira les

architectes de nombreux palais havanais. A l’intérieur, le style devient franchement

néoclassique, à la suite de modifications ordonnées, en 1814, par l’évêque Espada, grand

défenseur et promoteur de ce style. L’autel central et le tabernacle ont été décorés de

sculptures sur bois et d’ornements en or par l’Italien Bianchini. Les fresques qui surmontent

l’autel sont l’oeuvre d’un autre artiste italien, Giuseppe Perovani

 

CEREMONIA DEL CAÑONAZO DE LAS NUEVE

Pour s’y rendre en bateau, départ de l’Avenida del Puerto (au Muelle de Caballería, à côté

de la fontaine de Neptune), à 20h30. Retour à 21h15. 2 CUC aller-retour. Entrée 6 CUC

par personne.

Une fois sur l’autre rive, vous gagnez directement la place d’armes de la forteresse, où se

déroule la cérémonie du coup de canon de 21h, par un escalier de plus de 100 marches. A

l’époque coloniale, un coup de canon est tiré, à 4h30 du matin et à 8h du soir : il annonce

l’ouverture et la fermeture des portes de la muraille qui entoure alors la ville ainsi que le

retrait et la pose de l’énorme chaîne qui ferme l’entrée de la baie, du Morro au château de

La Punta.

COMPAÑIA CUBANA DE TELÉFONOS

Calle Aguilar n° 565

Cet édifice de 62 m de hauteur était le plus haut de la ville au moment de sa construction en

  1. Exemple type du goût éclectique de l’époque, il est considéré alors comme un

précurseur de l’architecture moderne. Inspiré des gratte-ciel new-yorkais et de Chicago, il

s’élance vers le ciel en un dégradé de volumes, qui se détachent par intervalle de leur base.

Les portails sont ornés avec profusion de décorations variées qui rappellent l’architecture

plateresque (style de la Renaissance espagnole, dont les décors chargés font penser à des

pièces d’orfèvrerie), et les intérieurs témoignent d’une touche mozarabe (style développé

par les chrétiens d’Espagne, sous domination arabe) et même d’une influence médiévale.

Les matériaux utilisés pour l’ornementation sont de grande qualité, alliant bois précieux,

bronzes, marbres, azulejos.

 

FORTALEZA DE SAN-CARLOS DE LA CABAÑA

Rive est, à l’entrée de la baie de La Havane. Visite de 10h à 22h. Entrée 3 CUC avant 18h

et 6 CUC en soirée, comprenant le cañonazo.

Elle fut appelée San Carlos de la Cabaña en l’honneur du roi Charles III d’Espagne et pour

avoir été construite sur la colline dite de la Cabaña. Sa construction fut ordonnée par ce

monarque, après qu’il eut échangé aux Anglais la Floride contre Cuba (traité de Versailles).

La Cabaña est un immense balcon construit à flanc de colline d’où l’on voit, d’un côté la ville

et le canal de la baie, et de l’autre la mer. Elle servit de prison, et de nombreux patriotes y

furent incarcérés et fusillés pendant les guerres d’indépendance. Après avoir été restaurée,

elle a été ouverte au public en 1986 comme Musée historico-militaire.

 

IGLESIA DEL SANTO ANGEL CUSTODIO

Entre Peña Pobre et Chacón

Calle Compostela,

Bâtie sur une colline appelée jadis Peña Pobre (Rocher pauvre), puis Loma del Angel

(colline de l’Ange), l’église du Saint-Ange gardien est déclarée paroisse auxiliaire en 1690.

La construction actuelle, néogothique, date de 1866 et constitue l’un des meilleurs

exemples de l’architecture religieuse du XIXe siècle.

 

MUSEO DE ARMAS

Calle Mercaderes n° 157, entre Calle Lamparilla et Calle Obrapía

✆ +53 7 861 8080

Ouvert du mardi au samedi de 9h à 17h, jusqu’à 13h le dimanche. Entrée libre.

Le port d’armes individuel est interdit à Cuba. Lors de la grève révolutionnaire du 9 avril

1958, l’armurerie est ainsi prise d’assaut par un commando opérant pour le compte des

guérilleros de la Sierra Maestra. Vous pouvez voir les armes issues de la collection

personnelle de Fidel Castro, entre autres.

 

MUSEO DE ARTE COLONIAL PALACIO DE LOS CONDES DE CASA BAYONA

Plaza de la Catedral, à l’angle de Calle San Ignacio

✆ +53 7 862 6440

Fermé pour rénovation.

Cette superbe résidence, la plus ancienne de la place, est connue sous le nom de Casa de

don Luis Chacón, le gouverneur militaire qui l’a fait construire au tout début du XVIIIe siècle.

Don Luis Chacón s’est vu confier à trois reprises la charge de gouverneur militaire de Cuba,

un honneur et surtout une responsabilité qui n’étaient presque jamais aux mains des

criollos, ces descendants d’Espagnols nés à Cuba, auxquels la couronne préférait des

Espagnols de pure souche… Le palais de Casa-Bayona présente l’une des plus

harmonieuses façades de l’architecture coloniale cubaine. Son sol de marbre rouge, ses

plafonds de bois précieux semblent l’avoir destiné à de plus hautes fonctions que celles qui

lui ont été échues. Siège de la chambre des notaires jusqu’en 1933, il accueille ensuite la

rédaction du journal La Discusión. C’est d’ailleurs en ces temps de république, qu’il prend le

nom de Casa-Bayona, pour honorer la mémoire de cette ancienne famille noble à laquelle il

n’a jamais appartenu… Après la révolution cubaine et la restauration des lieux, le palais

devient un musée d’Art colonial. Sept merveilleuses salles d’exposition permettent d’y

entrevoir le luxe dont s’entouraient les classes les plus aisées de l’époque coloniale.

 

MUSEO DE LA REVOLUCIÓN Y MEMORIAL GRANMA – ANTIGUO PALACIO

PRESIDENCIAL

Entre Monserrate et Zulueta

Calle Refugio n° 1

✆ +53 7 862 4091

Ouvert tous les jours de 10h à 17h (dernière entrée à 16h40). Entrée 6 CUC. Guide en

espagnol et en anglais (2 CUC) du lundi au vendredi seulement. 2 CUC supplémentaires

pour prendre des photos.

Le musée de la Révolution offre sur trois niveaux, une vision complète et chronologique de

l’histoire des luttes des Cubains pour leur indépendance. A ne pas rater donc, mais prévoir

1h30 minimum, tant l’ensemble est riche. On passe des rébellions aborigènes face aux

conquistadores, aux guerres d’indépendance du XIXe siècle contre le pouvoir colonial

espagnol et l’esclavage. Le XXe siècle n’est naturellement pas en reste avec la mise en

relief des revendications sociales et politiques naissantes. La dernière partie du musée est

consacrée à la consolidation des acquis de la révolution de 1959 et s’achève par la période

la plus récente.

 

MUSEO DE LOS AUTOMÓVILES ANTIGUOS

Calle Oficios n° 12 et callejón de Justiz

Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 17h, le dimanche jusqu’à 13h. Entrée 1,50 CUC.

Comptez 3,50 CUC de plus si vous prenez des photos.

Ce musée retrace l’histoire de l’automobile à Cuba, de 1905 à nos jours.

 

MUSEO NACIONAL DE BELLAS ARTES

Calle San Rafael, entre Avenida Monserate et Avenida Zulueta

✆ +53 7 862 0140

www.bellasartes.cult.cu

En face du musée de la Révolution

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h et le dimanche de 10h à 14h. Entrée 5 CUC.

Photos interdites.

C’est l’un des meilleurs musées des Beaux-Arts des Caraïbes. Nombreuses oeuvres d’art

contemporain : sculptures, céramiques, tableaux. Compter 3 heures minimum pour la visite.

PALACIO DEL MARQUÉS DE ARCOS

Calle Mercaderes n° 16, entre Empedrado et O’Reilly

Plaza de la Catedral

✆ +53 7 204 0624

Entrée libre.

Ce palais fut construit en 1741 par Don Diego Peñalver, trésorier de la maison royale, et

restauré par son fils, Ignacio Peñalver, devenu marquis de Arcos en 1762. Assumant,

comme son père, les fonctions de percepteur des taxes royales, le marquis y installe les

bureaux de la Trésorerie. Vers la moitié du XIXe siècle, le palais devient le siège de la

poste puis, en 1844, le Liceo Artístico y Literario, lieu de rencontres et de fêtes de toute la

jeunesse huppée de La Havane. Outre ses cinq colonnes doriques et ses balcons richement

décorés, le palais possède un escalier de style Renaissance. Il abrite aujourd’hui une

galerie d’art.

 

PALACIO DE LOS CAPITANES GENERALES

Calle Tacón, entre Calle O’Reilly et Calle Obispo

Plaza de Armas

Le palais devint la résidence officielle des capitaines généraux, la première autorité civile et

militaire de l’île, nommés par le roi d’Espagne. A la fin de la domination espagnole, le palais

accueillit successivement les gouvernements issus de la première et de la deuxième

interventions américaines (1899-1902 et 1906-1909). Il fit office de palais présidentiel entre

1902 et 1920. Par la suite, la mairie de La Havane y tint ses séances de conseil jusqu’en

1967, date à laquelle commença sa restauration. Le musée de la Ville ouvrit ses portes

l’année suivante. Ce bâtiment est sans nul doute le plus important de l’héritage colonial

espagnol. Avec le palais voisin, celui du Segundo Cabo, et la cathédrale, il forme une

trilogie du baroque cubain.

 

PALACIO DE LOS CAPITANES GENERALES – Musée de la ville au sein du Palacio de

 

PALACIO DE LOS CONDES DE SANTOVENIA

Calle Tacón n° 1, entre Calle Obispo et Calle O’Reilly

Plaza de Armas

Le bâtiment abrite aujourd’hui l’hôtel de luxe Santa Isabel. Construit au XVIIe siècle, le

palais est acheté à la fin du XVIIIe siècle par le comte San Juan de Jaruco. Au début du

XIXe siècle, l’un des comtes de Santovenia y apporte quelques modifications, dont des

balustrades en fer forgé ornées de ses initiales. La célébrité de la maison tient longtemps

aux fêtes fastueuses qu’on y célébre. La plus mémorable, celle de 1833, est couronnée par

l’ascension d’un ballon aérostatique, dont la corbeille est décorée de rubans, de guirlandes

et de fleurs. Le dernier comte de Santovenia à habiter cette maison, et qui sera gouverneur

de l’île au milieu du XIXe siècle, doit quitter le pays car il est accusé d’avoir été trop laxiste

avec les indépendantistes cubains. À la fin du XIXe siècle, le palais est vendu à un

Américain, qui en fait un hôtel auquel il donne le nom de Santa Isabel. Ce sera le premier

hôtel de La Havane, le premier aussi à doter les chambres de salles de bains, le premier

enfin à employer des femmes pour assurer le service.

 

PALACIO DEL SEGUNDO CABO

Calle O’Reilly n° 4, à l’angle de Calle Tacón

Plaza de Armas

En rénovation pour une durée indéfinie. Fermé le dimanche. Visite de 10h à 17h. Entrée

1 CUC.

Construit entre 1772 et 1791, à la demande du marquis de la Torre, ce palais était destiné

à accueillir la Real Casa de Correos (Maison royale des Postes). En 1820, il devient le

Bureau royal des impôts, de la comptabilité et de la trésorerie de l’armée, et, à partir de

1853, la résidence du segundo cabo, le second gouverneur. A l’avènement de la république,

au début de ce siècle, il est le siège du Sénat, jusqu’au jour où le président Gerardo

Machado, envieux du Capitole américain, fait construire un palais tout aussi grand au bout

de l’avenue du Prado, et y envoie ses sénateurs (1929), dont par ailleurs il ne fait pas

grand cas… L’édifice abrite ensuite le Tribunal suprême, l’Académie des arts et des lettres,

la Société de géographie de Cuba, puis des dépendances du ministère de la Culture. Il

accueille aujourd’hui l’Institut du livre, les maisons d’éditions Arte y Literatura, Letras

Cubanas et Gente Jóven, ainsi qu’une librairie, La Bella Habana. Le palais est de style

baroque sobre, comparable à celui qui s’impose en Espagne dans la première moitié du

XVIIIe siècle, annonciateur du néoclassicisme. Bien que le bâtiment ne soit pas ouvert au

public, le gardien vous laissera pénétrer dans le superbe patio entouré d’arcades, et

formant un ensemble d’inspiration andalouse. La grille d’entrée porte les armoiries en

bronze du roi Ferdinand VII.

 

PALACIO PEDROSO

Calle Cuba n° 54, entre Peña Pobre et Cuarteles (face à l’avenue du Port)

Ouvert du lundi au samedi de 8h à 20h et le dimanche de 9h à 14h. Entrée libre.

Construit vers 1780 pour Don Matteo Pedroso, descendant de l’une des plus anciennes

familles de Cuba et maire de La Havane, c’est un des édifices les plus grands, les plus

anciens et les mieux conservés de la ville. Le portail est un merveilleux exemple de la

première période du baroque cubain, le balcon, long de 32 m, est de style mauresque. Vers

la moitié du XIXe siècle, le palais accueille le Tribunal de paix de La Havane, puis le

commandement de la police. Devenu plus tard le palais de l’Artisanat, c’est un lieu de

passage obligé pour l’achat de vos souvenirs : artisanat, CD, livres, cassettes, etc.

 

PLAZA DE ARMAS

Calle O’Reilly, délimité par les rues Obispo, Baratillo et Tacón

Tout a commencé ici. En 1582, toutes les masures sont abattues. Selon l’extrait d’un

document du cabildo daté du 25 février 1559 : « Ordre a été donné de tracer une place

pour cette ville, parce que la forteresse – Castillo de la Real Fuerza – que l’on y construit,

occupe l’espace de l’ancienne place. » La Plaza de Armas, auparavant désignée comme la

Plaza de la Iglesia (place de l’Eglise) abrite la première église paroissiale de la ville. Outre

le symbole religieux, elle rassemble les institutions politiques et militaires. Après la

démolition de l’église en 1776, la place prend ses dimensions actuelles. Au XIXe siècle, le

capitaine général y donne des fêtes grandioses, et la noblesse s’y promène en calèche. De

restauration en restauration, la place actuelle, reconstruite d’après les gravures d’époque, a

retrouvé son aspect de 1841 : seule la statue de Ferdinand VII a été remplacée par celle

de Carlos Manuel de Céspedes. La place est ceinturée de splendides édifices coloniaux,

comme le Palacio de los Capitanes Generales, le Templete, le Palacio del Segundo Cabo

et le Castillo de la Real Fuerza.

 

PLAZA DE LA CATEDRAL

Calle Empedrado, entre Calle San Ignacio et Calle Mercaderes

C’est l’une des plus belles places de la ville, la plus célèbre en tout cas. La plus

harmonieuse aussi. Elle est considérée comme l’ensemble architectural colonial le mieux

conservé d’Amérique latine. Le pavage est ordonné de façon à former une croix au centre.

Contrairement aux plus célèbres places d’Europe, celle-ci a été conçue à une échelle

modeste, humaine. Des musiciens se produisent au café à gauche de la cathédrale. Une

plaque rappelle la visite du pape Jean-Paul II à La Havane, en janvier 1998. Les premiers

documents, à la fin du XVIe siècle mentionnent la place sous le nom de Plaza de la Ciénaga

(place des Marais), en raison des eaux qui, à la saison des pluies, la transformaient en

étang. En 1592, une citerne d’eau douce y est construite pour le ravitaillement des navires,

dans le callejón del Chorro (ruelle du Jet d’eau). Le marais est asséché au XVIIe siècle et,

dès le début du XVIIIe siècle, commence la construction de certains des bâtiments qu’on y

voit aujourd’hui. A la fin du XVIIIe siècle, l’ancienne église des jésuites est consacrée

cathédrale, et la place prend son nom actuel.

 

SEMINARIO DE SAN CARLOS Y SAN AMBROSIO

Calle San Ignacio n° 5, entre Calle Chacón et Calle Empedrado (face au port, après

la cathédrale)

Fondé au XVIIe siècle, le séminaire n’est dédié qu’à saint Ambroise ; c’est en hommage au

roi Charles III que saint Charles y est ajouté. OEuvre des jésuites, l’édifice actuel date du

second quart du XVIIIe siècle. Siège du collège royal de Saint-Charles, ouvert au milieu du

XVIIIe siècle, il subit ensuite diverses restaurations : la façade, alors remaniée, s’harmonise

avec le style de la cathédrale. Vous admirerez les deux portails, dont l’un s’ouvre sur la rue

San Ignacio et l’autre sur la rue Telmo. Depuis 1772, le séminaire a pour vocation de former

des prêtres, des théologiens et des philosophes. Parmi ses plus illustres élèves figurent le

père Félix Varela, penseur anti-impérialiste du XIXe siècle, José de la Luz y Caballero et le

romancier Cirilo Villaverde, qui y fait des études laïques, à l’instar de Leonardo de

Gamboa, le héros de son roman Cecilia Valdés.

La Habana Vieja sud

 

CASA DE LA CIENCIA ALEJANDRO DE HUMBOLDT

Calle Oficios n°252, à l’angle de Calle Muralla

Ouvert du mardi au samedi, de 9h30 à 17h, et le dimanche jusqu’à 13h. Entrée libre.

Ouverte en 1997, la maison des Sciences est une belle demeure ancienne qui a accueilli le

savant allemand Alexandre Von Humboldt (1769-1859) lors de ses multiples séjours à

Cuba, voilà maintenant environ 200 ans. Entièrement restaurée, la maison des Sciences

doit son existence à un projet qui a réuni la Oficina del Historiador de la Ciudad, l’Institut

Goethe, des descendants du célèbre naturaliste, ainsi que d’autres institutions allemandes

et cubaines. Plus de 250 objets (instruments scientifiques, livres, cartes et objets d’art)

rappellent les séjours d’Humboldt à Cuba. Humboldt installe ses instruments scientifiques

ainsi que les différentes collections de botanique et de minéralogie lors de sa première

visite à La Havane du 19 décembre 1800 au 15 mars 1801. A la suite de ces voyages (où il

dépense toutes ses ressources), il publie environ 34 volumes en 20 ans. Ayant eu accès à

d’importantes informations sur les sciences, le commerce, l’agriculture et les finances de

l’île, il publie, en 1826, son Ensayo político sobre la Isla de Cuba (Essai politique sur l’île

de Cuba), l’une des premières grandes analyses socio-économiques consacrées à ce

pays. Par la suite, l’ouvrage est interdit par le gouvernement colonial espagnol, en raison de

sa dénonciation de l’esclavage comme « le plus grand de tous les maux qui ont frappé

l’Humanité ». Humboldt, très connu dans l’île, y est surnommé le second découvreur de

Cuba. Une rue de La Havane porte son nom ainsi qu’une école, qui dispense des cours

d’allemand.

 

CASA DE LAS HERMANAS CARDENAS

Calle San Ignacio n° 352, entre Calle Teniente Rey et Calle Muralla

✆ +53 7 862 2611

Ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h. Entrée libre.

Aujourd’hui, le centre de développement des Arts visuels y tient son siège et on peut

acheter les oeuvres d’art exposées. Elle est construite à la fin du XVIIIe siècle par deux

célèbres dévotes : doña María Loreto et doña María Ignacia Cárdenas, sur le même

modèle que la Casa de Lombillo. Sa structure originelle n’a guère subi de transformations.

Les boiseries sont de style baroque. C’est là qu’en 1824 est fondée la première société

philharmonique de La Havane. Cette maison est donc le premier centre de loisirs de la ville.

 

CASA DE LOS CONDES DE JARUCO

Calle Muralla n° 107, entre Inquisidor et San Ignacio, Plaza Vieja

✆ +53 7 860 8577

Ouvert du mardi au samedi de 9h à 17h. Entrée libre.

Aujourd’hui siège du Fonds des biens culturels de Cuba, il s’agit d’un des plus anciens

immeubles de La Havane, construit entre 1733 et 1737 par un riche parvenu dont le fils

recevra le titre de comte de Jaruco. Le palais demeure la propriété de cette famille de

l’aristocratie créole jusqu’à la fin du siècle. Cette demeure est également célèbre comme

celle d’une descendante du comte, María Mercedes de Santa Cruz, comtesse de Merlin,

une grande dame épouse d’un noble français, qui a tout pour plaire : belle et intelligente,

cette écrivain et poétesse reconnue se montre progressiste et favorable à l’abolition de

l’esclavage. Le palais comporte tous les éléments typiques de l’habitat urbain de cette

époque : un portique avec arcades, un large vestibule, une cour rectangulaire, une belle

salle de réception et de petites salles dotées de plafonds en bois dur sculpté, un entresol

(ou rez-de-chaussée surélevé) et des dépendances au rez-de-chaussée. Après avoir abrité

des ateliers de confection, le palais, restauré en 1979, est devenu le siège du Fondo de

Bienes culturales (le Fonds des biens culturels de Cuba). Y sont organisées des expositions

et ventes (parfois aux enchères) de valeurs artistiques sûres et d’artisanat ainsi qu’à

l’occasion des soirées musicales.

 

CASA NATAL DE JOSÉ MARTÍ

Calle Leonor Pérez n°314 (ou Calle Paula), entre Calle Egido et Calle Picota

✆ +53 7 861 3778

Ouvert du mardi au samedi de 9h à 17h et le dimanche de 9h à 13h. Entrée à 1,50 CUC.

Non loin de la gare (Terminal de Trenes), elle est située dans l’ancien quartier de San Isidro,

l’un des plus pauvres de La Havane coloniale. Probablement construite au début du

XIXe siècle, en brique, avec un toit de tuiles et une façade bleue et blanche, elle est bâtie

sur deux niveaux. Le 28 janvier 1853, cette paisible demeure a le privilège historique d’avoir

vu naître José Martí, le héros de l’Indépendance de Cuba. A l’époque, les propriétaires

habitent au rez-de-chaussée, tandis que l’étage supérieur est loué par le père de José

Martí. La famille y vit jusqu’à la mort de sa mère, Leonor Pérez, en 1907. Toute la maison

est transformée en musée et inaugurée comme tel le 28 janvier 1925, à l’occasion du

72e anniversaire de la naissance de José Martí. Elle est totalement restaurée dans les

années 1960, et, après la démolition des édifices adjacents, y est ajouté un parc en

direction de la rue Egido. Le musée, très fréquenté par les écoliers cubains, expose des

objets ayant appartenu à la famille de José Martí ainsi que des affaires personnelles, des

documents, des écrits, des livres et des photos du héros national de Cuba.

 

IGLESIA DEL ESPÍRITU SANTO

Calle Cuba, entre Calle Acosta et Calle Jesús María

Elle fait partie, avec le Merced, des lieux de culte incontournables de La Havane. A visiter

en priorité, parmi toutes les églises de la capitale. Cette église est la plus ancienne de la

ville. Demandez au gardien de vous faire visiter l’ossuaire, datant de l’époque où les

grandes personnalités y étaient enterrées. Décoration sobre avec la lumière abondante et

naturelle pénétrant par les larges fenêtres.

 

IGLESIA DEL SANTO CRISTO DEL BUEN VIAJE

Calle Villegas, à l’angle d’Amargura

Cet ermitage, élevé en 1640, est reconnu comme paroisse auxiliaire à la fin du XVIIe siècle.

En 1775, le temple, la chapelle majeure et les chapelles latérales sont reconstruits.

L’actuelle façade baroque a été ajoutée à cette époque. L’église est reconnaissable à ses

deux tours et à son toit de tuiles.





 

IGLESIA DE NUESTRA SEÑORA DE LA MERCED

Calle Cuba

Entre Calle Merced et Calle Leonor Pérez.

L’autorisation royale de construction est accordée en 1754, mais les travaux ne sont

achevés définitivement qu’au XIXe siècle. L’édifice est tout simplement délicieux, avec ses

fresques intérieures et son petit jardin protégé par une porte en fer forgé. L’église

comprend trois nefs qui se terminent chacune par une chapelle. La coupole est décorée par

des fresques de maîtres – dont Chartrand, Juan Crosa, Melero et Didier – toutes

restaurées en 1963. En raison de sa décoration, cette église est souvent comparée à la

basilique Saint-Pierre de Rome. La Iglesia de la Merced était l’église de l’aristocratie, et le

lieu de célébration de somptueuses cérémonies nuptiales. Aujourd’hui encore, beaucoup de

jeunes Havanais (certes, beaucoup plus modestes) la choisissent pour se marier. Le

24 septembre y est célébrée la fête de la Virgen de la Merced (la Vierge de la Grâce). Ce

même jour, les fidèles de la religion yoruba rendent grâce à Obbatalá, déesse de la terre et

de la pureté.

 

IGLESIA Y CONVENTO DE NUESTRA SEÑORA DE BELÉN

Calle Compostela, entre Calle Luz et Calle Acosta

A la sortie du port, à moins de 200 m du Convento de Santa Clara, longeant la rue Luz.

Ce monument vit ses premiers murs se construire en 1712. Dès 1718, l’église et le premier

cloître sont achevés. Le couvent, de style baroque, est la première construction religieuse

de La Havane.

 

IGLESIA Y CONVENTO DE NUESTRA SEÑORA DE BELÉN – Couvent de Notre Dame

 

IGLESIA Y CONVENTO DE SAN FRANCISCO DE ASÍS

Calle Oficios, entre Calle Amargura et Calle Churruca

Entrée : 2 CUC (inclut la visite du musée religieux et de l’ensemble de l’édifice).

Les premiers moines qui s’installent à La Havane, au milieu du XVIe siècle, sont des

franciscains. En 1570, Juan de Rojas, un citoyen riche et influent, rédige son testament en

ces termes : « Que l’on construise avec mes biens un monastère pour l’ordre de saint

François dans le port de La Havane. » Commencés vers 1580 et achevés avec le siècle,

l’église et le couvent sont détruits par une violente tempête à la fin du XVIIe siècle.

L’ensemble que vous pouvez admirer aujourd’hui a été construit entre 1719 et 1738. On

vous recommande de monter tout en haut du clocher, même si c’est un peu abrupt, pour

admirer une vue panoramique splendide sur la vieille Havane.

 

MUSEO DEL RON HAVANA CLUB

Avenida del Puerto n°162, au coin de Calle Sol

✆ +53 7 861 8051

Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 17h, samedi et dimanche de 9h à 16h30. Entrée

7 CUC (visite guidée).

La fondation Havana Club, située au coeur de la Habana Vieja, offre grâce à son musée une

rencontre avec l’histoire du rhum de Cuba depuis ses origines. Le musée très vivant

reconstitue la vie d’une fabrique de rhum, depuis son origine la plus traditionnelle :

plantation, récolte, procédé de fabrication. A travers une maquette, le spectateur est

transporté au milieu d’une plantation l’espace de quelques instants, et l’histoire prend tout

son sens. La visite présente également différents types d’alambics et de fermentations des

rhums. La gamme Havana Club propose trois types de rhums : les rhums blancs (3 ans

d’âge), les rhums dorés (añejo especial), les rhums vieux, (bruns, añejo reserva, 7 ans

d’âge). Dégustation de rhum vieux offerte pour clore la visite ! Boutique à la sortie, mais les

prix sont les mêmes que partout ailleurs, car ils sont fixés par l’Etat.

 

lalie42 le 14/03/2012

A faire à la Havane. C’est quand même essentiel de connaître le processus de

fabrication de la plus grande marque de rhum de Cuba ! A la suite de la visite, une

dégustation de rhum de la marque est servie, pour le plus grand plaisir de nos papilles.

On peut acheter du rhum à la boutique. L’avantage est que le choix est vaste. Les prix

sont par contre, similaires aux prix pratiqués ailleurs.

marjoinspain le 03/02/2010

Visite très sympathique.A voir ne fût-ce que pour la maquette représentant la chaîne de

production : du champ de cannes à sucre au divin breuvage. Eviter la boutique.

 

MUSEO DEL RON HAVANA CLUB – Musiciens de salsa au

 

MUSEO HISTÓRICO DE LAS CIENCIAS NATURALES CARLOS FINLAY

Calle Cuba n° 460, entre Calle Amargura et Calle Brasil

✆ +53 7 863 4824

Ouvert du mardi au vendredi de 9h à 17h et le samedi jusqu’à 15h. Entrée 2 CUC.

C’est dans cet immeuble que siégea, à partir de 1868, la Real Academia de Ciencias

Médicas, Físicas y Naturales de La Habana (l’Académie royale des sciences médicales,

physiques et naturelles de La Havane). La salle de réunions de l’Académie conserve son

mobilier d’origine. C’est là que le savant cubain Carlos Finlay révéla que le moustique

Aedes aegypty transmettait la fièvre jaune. Ce musée, le plus ancien du pays, expose des

collections liées à l’histoire des sciences médicales de Cuba et d’importants documents du

XIXe siècle sur les recherches de Carlos Finlay. Il possède, de plus, une bibliothèque de

95 000 volumes et une extraordinaire pinacothèque historique. L’édifice qui abrite le musée

est, à lui seul, un véritable joyau de l’architecture du XIXe siècle. C’est dans son hémicycle

que le savant Albert Einstein prononça, en 1930, lors d’un séjour à La Havane, son unique

discours public. On y a inscrit, en 1960, ces mots de Fidel Castro : « L’avenir de notre

Patrie ne peut être qu’un avenir d’hommes de sciences », des mots qui sont devenus la

devise du monde scientifique cubain. Ne manquez pas de voir, dans le musée, la réplique

d’une pharmacie du XIXe siècle, avec ses pots en porcelaine de Sèvres. Cette maison, où a

vécu et où est mort Carlos Finlay, abrite actuellement le siège de l’Alliance française à

La Havane.

 

PLAZA DEL CRISTO

Calle Villegas, entre Calle Teniente Rey, Calle Lamparilla et Calle Bernaza

En travaux. Impossible d’y accéder pour le moment…

Là se dressait jadis le calvaire, la dernière étape du chemin de croix où convergeaient les

processions qui partaient, les vendredis de carême, de l’église Saint-François. La plupart

des édifices de la place sont érigés au XIXe siècle, excepté deux maisons à l’angle de

Teniente Rey et de Bernaza, construites l’une au XVIIe siècle, et l’autre au XVIIIe siècle.

 

PLAZA DE SAN FRANCISCO DE ASIS

Calle Oficios, entre Calle San Pedro et Calle Amargura

Il s’agit de la deuxième place de la ville. Ses origines remontent à la deuxième moitié du

XVIe siècle. Elle doit son nom à l’église et au couvent Saint-François d’Assise, construits à

la fin de ce même siècle. Située face aux quais du port, la place est un important centre

commercial. Les équipages de la flotte royale s’y ravitaillent en eau douce, y déposent des

marchandises et y passent quelque temps avant de poursuivre leur traversée. C’est sur

cette place que sont construites les premières maisons du gouverneur, du Cabildo, des

archives (transférées en 1792 sur la place d’Armes) ainsi que la première prison. C’est là

également que se déroulent jusqu’au milieu du siècle dernier, le 4 octobre, les fêtes de

Saint-François, qui s’accompagnent de jeux divers.

 

PLAZA VIEJA

Calle Teniente Rey, entre les rues Muralla, San Ignacio et Mercaderes

Aménagée en 1559 après la Plaza de Armas, destinée à l’époque aux militaires, elle

s’impose rapidement comme le coeur de la ville. Première tentative de planification urbaine

dans l’histoire de l’Amérique post-colombienne, son tracé innove par rapport à l’organisation

urbaine espagnole avec l’intégration des demeures privées. Avec l’avènement de la pseudorépublique

(1902-1959), bon nombre des belles demeures d’autrefois ont été remplacées

par des bâtiments sans intérêt.

Miramar

AMBASSADE DE RUSSIE

5a Avenida n°6402, entre calle 64 et calle 66

✆ +53 7 204 1074

Construite en 1988, l’ambassade frappe par son allure spatiale. Attardez-vous sur les

jardins et parcs ceinturant les bâtiments. Volumes en béton armé particulièrement

imposants. Notez la hauteur de la tour dominant le paysage de cette zone résidentielle.

Intérieur réalisé à grand renfort de marbres et de bois précieux.

CASA MUSEO COMPAY SEGUNDO

Calle 22 n°103

✆ +53 7 202 5922 / +53 7 205 1602

www.compaysegundo.eu

compay@cubarte.cult.cu

Entre avenida 3ra et avenida 1ra

Ouvert du lundi au vendredi de 10h à midi et de 14h à 16h. Entrée gratuite, mais donation

appréciée (pour la restauration régulière de la maison). Prenez rendez-vous la veille pour

la visite, sinon vous risquez de trouver porte close.

Ce musée est difficile à trouver au milieu d’un quartier residentiel du Miramar. Et pourtant,

c’est un lieu magique qu’il faut absolument visiter que l’on soit fan ou pas du Buena Vista

Social Club. Visiter la maison où Compay Segundo a vécu de 2000 à 2003 et où il s’est

éteint permet de parcourir avec émotion la vie de cet artiste cubain exceptionnel, ce paysan

parti de rien, qui a toujours eu cette joie de vivre incroyable qui le caractérisait. C’est aussi

parcourir un peu l’histoire de Cuba à travers sa vie. Comment ne pas s’étonner de cette

photo où Compay semble si complice avec Fidel Castro ? Quant à la maison elle-même,

elle est restée telle que l’a laissée Compay. Vous y verrez beaucoup d’objets personnels,

les instruments de musique qu’il a utilisés durant toute sa carrière, jusqu’à l’harmonica qu’il

s’était lui-même fabriqué. Les murs sont décorés de nombreuses photos, en passant vous

en verrez une de Charles Aznavour qu’il adorait. Quant à sa chambre, on dirait qu’il l’a

quittée hier, c’est dans son lit qu’il s’est éteint paisiblement dans sa 96e année. On se sent

bien dans cette maison jolie et lumineuse, à l’image de Compay qui avait le don de

communiquer son bonheur aux autres.

 

Concert du Grupo Compay Segundo : tous les samedis à 20h30, à l’hôtel Nacional, le

groupe du petit-fils de Compay Segundo, Salvador, donne un concert dans la droite lignée

du Buena Vista Social Club et de Compay bien sûr.

 

IGLESIA DE JESUS DE MIRAMAR

5a Avenida, entre Calle 80 et Calle 82

C’est la plus grande église de Cuba. Elle a des proportions monumentales. Débutés en

1948, les travaux seront achevés en 1953. Les orgues en acajou – 5 000 tubes,

73 registres, 3 consoles, 4 claviers – sont ajoutés en 1956. Notez au fond de l’église une

imitation de la grotte de Lourdes, de 1,80 m de haut, en marbre de Carrare.

IGLESIA DE JESUS DE MIRAMAR – Eglise de Jesus de

 

MAQUETA DE LA HABANA

Calle 28 n°113, entre Avenida 1a et Avenida 3a

✆ +53 7 202 7322

Ouvert du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30 et le samedi de jusqu’à 16h30. Adultes

3 CUC, enfants et retraités 1 CUC. Comptez 1 CUC de plus pour la visite guidée et 2 CUC

de plus pour faire des photos.

Toute la ville à vos pieds et rien n’y manque : les arbres sont là, à leur place, cherchez votre

hôtel, et dans votre hôtel votre fenêtre, vous la verrez aussi. C’est, par sa taille, la

deuxième maquette du monde (après celle de New York). Réalisée en bois de cèdre à

l’échelle de 1/1 000e, elle a demandé neuf années de travail minutieux et elle est

constamment remise à jour. Six tonnes de bois, 144 m². Différentes époques de

construction recensées : coloniale (du XVIe au XIXe siècle) ; bâtiments datant de 1950 à

1959, période récente. En blanc : les projets approuvés et les monuments. Inaugurée en

1988, elle est l’oeuvre du célèbre architecte Rodolfo Fernandez.

 

MUSEO DEL MINISTERIO DEL INTERIOR

5a Avenida, à l’angle de Calle 14

✆ +53 7 203 4432

Fermé le dimanche. Ouvert du mardi au vendredi, de 9h à 17h et le samedi de 9h à 16h.

Entrée 2 CUC et 1 CUC de plus pour la visite guidée ou pour faire des photos.

Equipements d’espionnage, messages codés, boîtes à double fond, compartiments

secrets, etc. Le musée s’est spécialisé dans les témoignages et preuves des agressions

menées par les Etats-Unis et les groupes anticastristes contre Cuba, avec notamment des

attentats contre Fidel. Vous découvrirez également les divers maquillages du Che et le fusil

avec lequel il a combattu jusqu’en 1967…

 

PALAIS DES CONGRES

Avenida n°146, entre calle 11 et 13

✆ +53 7 202 6011

Il fut construit pour la 6e conférence du sommet des pays non-alignés (septembre 1979), à

l’époque où Fidel Castro était le président de ce mouvement, avant de passer le flambeau

à Indira Gandhi. Avec son auditorium prévu pour 1 700 places, ce palais est l’un des plus

modernes du genre en Amérique latine. L’ensemble s’étend sur une surface de 60 000 m²

et dispose de 11 salles de différentes grandeurs, avec un équipement moderne et un

pavillon d’exposition de 20 000 m² de surface.

 

PARQUE DE ZAPATA

5a Avenida entre la Calle 24 et Calle 26

La place, dédiée à la mémoire du révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata, compte des

arbres centenaires aux racines aériennes.

Les environs de la Havane

Cojímar

C’est depuis Cojímar, petit port à 10 km à l’est de La Havane, qu’Hemingway partait à la

pêche avec Gregorio Fuentes, capitaine du bateau qui servira de modèle à l’écrivain pour

son roman Le Vieil Homme et la mer. Dans le village, le petit monument plutôt austère rend

hommage au plus illustre de ses résidents. À la nouvelle de la mort d’Hemingway, tous les

pêcheurs de Cojímar font don d’une pièce en bronze prélevée de leur embarcation. Une fois

fondues, ces pièces serviront à sculpter le buste de l’écrivain qui, depuis, monte la garde

sur le quai.

Playas del Este

Les sept plages naturelles de l’est de La Havane s’étendent sur une quinzaine de

kilomètres. Soleil éclatant, eaux tièdes et transparentes, sable blanc et fin, des pins et des

cocotiers, autant d’invitations à la détente. Les Habaneros y affluent pour les fins de

semaines ou durant les vacances. La Bacuranao la plus proche est située à 20 min, la

Trópico la plus éloignée, à une heure de route. Entre les deux : Mégano, Santa María del

Mar (la plus longue et la plus prisée), Boca Ciega, Guanabo et Jibacoa.__


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