la santeria

la Santeria ? Vous connaissez ?

«La santeria est avant tout l’expression de la survivance culturelle d’un peuple abattu par les avatars de l’histoire de l’Occident»

Santeria
Santeria

Les Cubains sont souvent à la fois catholiques et adeptes de la santeria, une religion afro-cubaine omniprésente dans l’île. Cette dernière a traversé les siècles et n’a pas été trop inquiétée par le régime communiste, contrairement aux autres cultes.

 




Le son des tambours envahit une ruelle dévastée de Centro, le quartier de La Havane le plus touché par l’ouragan Irma. Les éléments se sont déchaînés sur les vieux palais espagnols 1000  fois rapiécés de bric et de broc. «Surréaliste: c’est Beyrouth», dit un touriste, dont c’est le premier voyage dans l’île. Les immeubles s’écroulent les uns après les autres. Après Irma, c’est Stalingrad sous les tropiques.

La santeria
La santeria

La Regla de Ocha ou Santeria est une religion d’origine africaine très populaire à Cuba. Apportée par les esclaves noirs nigérians au XVIème siècle, elle s’est développée sur l’Île.

«El ciclon» s’est acharné sur les habitations du quartier, alors la santeria, compagne depuis cinq siècles des esclaves venus d’Afrique, est le dernier recours pour sauver ce qu’il reste. Dans le salon-chambre-salle à manger d’une bicoque lépreuse de la rue Neptuno, les incantations accompagnent les tambours. Un homme entre en transes. Il s’effondre sur le sol. La scène aurait pu se dérouler dans les quartiers havanais de Regla ou de Guanabacoa, là où la santeria règne en maître sur les esprits des hommes.

Après Irma, Yemaya, déesse de la Mer dans la santeria, protectrice des marins, s’est jouée des humains.

Aussi cette santeria, ou Regla de Ochoa, est la religion des esclaves yorubas venus du Nigeria. Dans une moindre mesure, les Cubains pratiquent aussi d’autres variantes afro-cubaines, telle la règle de Palo Monte, ou ils préfèrent les rites abakua, des sociétés secrètes, fermées, réservées aux hommes. «La santeria à Cuba est, avant tout, l’expression de la survivance culturelle d’un peuple abattu par les avatars de l’histoire.

 


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