mariage à Cuba

Leur voyage de mariage à Cuba vire à la chicane de famille

GATINEAU | Un voyage parfait pour un mariage à Cuba s’est terminé en chicane de famille à l’issue d’une série de problèmes avec le vol pour rentrer au pays.

Ce qui devait être un événement heureux pour la trentaine d’invités, dont Patric Dubeau et sa mère Raymonde Dubeau, a plutôt viré au cauchemar dans les derniers jours, racontent-ils.

mariage à Cuba
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COLLABORATION

«Je suis vraiment choqué noir contre eux autres [la compagnie aérienne Westjet]. Ils ont vraiment divisé la famille», lance M. Dubeau, qui est l’oncle de la mariée.

L’avion qu’ils devaient prendre pour revenir au pays est parti deux jours en retard, n’étant pas capable de décoller. Selon la version des Dubeau, la compagnie aérienne leur aurait dit que la piste à l’aéroport de Cayo Coco, à Cuba, n’était pas assez longue en raison d’une réparation de la chaussée.

Les voyageurs ont été logés dans des hôtels pendant ces longues heures d’attente où tout laissait à désirer selon eux, y compris la propreté des lieux.




Stress

Au moment du départ, les voyageurs ont en plus dû patienter environ trois heures dans un avion immobile sur le tarmac, relatent-ils.

Les ennuis se sont poursuivis jusqu’à l’aéroport de Toronto, pour une escale, alors que West Jet ne semblait pas préparé à transporter tous ces gens vers leur destination finale, Ottawa.

Ces contretemps fâcheux et le stress causés par la désorganisation de la compagnie aérienne ont créé de vives tensions chez les deux familles de Gatineau invitées à ce mariage parce que tout le monde voulait partir en même temps de Toronto, ce qui n’a pas été possible.

Se battre pour son vol

«Ça a divisé la famille. Il y a eu de la chicane en arrivant à Toronto, tout le monde voulait repartir [en premier]. Ceux qui étaient en arrière de l’avion [arrivant de Cuba] pour sortir étaient désavantagés. C’était un regroupement familial où on devait avoir du plaisir. C’est choquant», mentionne M. Dubeau

«Il y avait des personnes âgées qui n’avaient plus de médicaments, des bébés qui n’avaient plus de couches ni de lait. Il a fallu se battre à Toronto pour obtenir un vol pour revenir», déplore Raymonde Dubeau.

La compagnie aérienne West Jet n’a pas retourné nos courriels. M. et Mme Dubeau souhaitent à tout le moins le remboursement complet de leur voyage. Ils n’excluent pas la possibilité d’intenter un recours judiciaire.

– Avec la collaboration de Simon-Pier Ouellet


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