Le président de l’Association canadienne des agences de voyages, Jean Collette, estime que les changements climatiques qui frappent la planète toucheront nécessairement de plus en plus de voyageurs.
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Selon Jean Collette, ce genre de situation risque de survenir plus souvent qu’auparavant.
«Je crois qu’on va avoir à vivre ce phénomène de plus en plus avec le dérèglement climatique […] Il y a eu des vents violents qui ont empêché les avions de décoller. La semaine dernière, c’était à Toronto», a expliqué l’expert, en entrevue à LCN.
«Normalement, en avril et mai, c’est une période relativement tranquille», a-t-il ajouté, précisant que les lignes aériennes profitent de cette période plus clémente pour augmenter la fréquence des vols.
«C’est une nouvelle réalité et l’industrie devra s’adapter.»
Quels recours?
Jean Colette prévient aussi les voyageurs qu’en cas de «force majeure», lorsque les conditions météorologiques jouent un rôle par exemple, il est ardu, voire impossible pour les voyageurs d’obtenir des indemnités auprès des transporteurs aériens touchés par des retards ou des annulations.
«Un cas de force majeure, ce n’est pas la faute du transporteur. S’il ne peut pas voler parce que les conditions ne le permettent pas, il ne volera pas! Si c’est autre chose, alors là, il peut y avoir des recours», a-t-il expliqué.
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