Un dimanche à Varadero sur la plage
Un dimanche à Varadero sur la plage
Il fait chaud à La Havane, vous vous êtes promenés pendant des heures, les jours précédents.
Dans les rues de la Vieille Havane, et comme tout le monde, vous rêvez d’un repos bien mérité sur une plage pas trop loin où se baigner et se prélasser sous un parasol, pendant que les enfants construisent un château de sable, cherchent des coquillages et se laissent bercer par le roulis des vagues.
Direction : les plages de l’est, à moins de trente kilomètres de la capitale, en direction de Matanzas, sur le littoral atlantique. Que vous choisissiez l’une ou l’autre des destinations, Tarara, Santa Maria del Mar ou Guanabo, ce sera le même paysage de carte postale, avec la mer chaude d’un bleu turquoise sans pareil.
Pour s’y rendre, on peut soit prendre un autocar près du Capitolio, soit monter à bord d’un gros Almendron ou taxi collectif ou encore demander à la personne qui vous héberge de vous négocier un taxi pas cher pour l’aller-retour. Tous les moyens sont bons pour s’y rendre en toute sécurité, mais ça vous coûtera trois fois rien.
Tranquillité
Si vous voulez avoir plus d’espace, et moins de va-et-vient autour de vous, choisissez le complexe de Tarara, situé à quelques kilomètres avant d’arriver à Santa Maria, la destination la plus courue. À Tarara, Cubains comme étrangers paient 5 CUC par personne (sauf les enfants de moins de douze ans) pour l’accès au vaste complexe touristique, et vous avez droit au même montant pour consommer, soit un repas soit des boissons gazeuses et de l’eau de source. Assurez-vous d’avoir votre passeport avec vous, car il faudra montrer patte blanche à l’arrivée.
Tarara a fait rêver de nombreux promoteurs immobiliers, dont des Québécois. Sa proximité de La Havane en fait un endroit parfait, car le sable de la plage est aussi blanc qu’à Varadero, à plus de 130 km de la capitale, et ses eaux sont aussi cristallines. On peut marcher sur plusieurs kilomètres sans être importuné, comme à Varadero.
Cerveza, por favor
Des vendeurs ambulants vous offriront de quoi grignoter : grappes de raisin, biscuits sucrés et salés et autres chicharritas. Il est recommandé d’apporter votre alcool, car les postes de vente sont plutôt rares. C’est ce que font les Cubains. Ils arrivent avec leur glacière bien remplie de bières froides, sans oublier la bouteille de rhum que tout le monde se partage.
À l’heure du retour, aucun embouteillage, mais vous sentirez le poids du soleil sur vos épaules. Voilà un dimanche à la plage qui laissera des marques sur votre peau, si vous n’avez pas pris soin de vous protéger.